Les changements climatiques sont inévitables. 97% des scientifiques au niveau mondial s’accordent pour dire qu’il y a un réchauffement de la planète issu des activités humaines.
Le sixième Rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, 2021) a utilisé plusieurs simulations issues de modèles climatiques, de nouvelles analyses, et des méthodes intégrant de multiples éléments probants qui ont permis de mieux comprendre l’influence humaine sur un plus grand jeu de variables climatiques, y compris les extrêmes météorologiques et climatiques. Cette étude montre le changement de la température à la surface du globe (moyenne annuelle) observé et simulé en considérant les facteurs humains et naturels et les facteurs naturels uniquement (1850-2020 pour les deux). De façon évidente, selon le graphique ci-dessous, les humains, dont la responsabilité est partagée mais également différenciée, selon le rôle qu’ils ont joué lors de l’époque de la révolution industrielle de même qu’au cours des conquêtes impériales et du trafic esclavagiste, ont contribué à l’augmentation de la température moyenne depuis 1850. De nos jours, elle était estimée entre 0,75 et 1,85 degré Celsius. Toutefois, l’année 2024 est la première à dépasser le seuil de 1,5°C au-dessus du niveau préindustriel.
Les activités humaines ont provoqué l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre (GES), entraînant une augmentation de la température planétaire tel que projeté par le GIEC (figure 1). Par contre, ces variations de température ne sont pas équilibrées de la même manière sur toute la planète. La variation de température au Québec est marquée par une grande différence entre le nord et le sud. La hausse projetée en hiver comme en été pour la période 2041-2070 par rapport à 1971-2000 est montrée à la figure 2 (Ouranos, 2024). Plus particulièrement, la région de l’Outaouais montre une augmentation de 2,73 à 3,04 degré Celsius en hiver tandis qu’en été, il est question d’une augmentation de 2,17 à 2,32 degré Celsius. Par conséquent, en quelque 15 ans, les changements climatiques vont avoir pris la forme d’une hausse de plus de 2 degrés Celsius dans la région. Un fait et non une invention fantaisiste par les 97% de scientifiques…
